Version française Mémoires de la vie et de l’être

4/10
前へ
/29ページ
次へ
Or, quand on naît, la mémoire intra-utérine rencontre la mémoire extra-utérine. C’est à ce moment que les deux commencent à tourner à jamais l’une autour de l’autre, à agir l’une sur l’autre et à évoluer dans l’espace et dans le temps suivant le processus évolutif linéaire. Quand on meurt, rien n’existe plus dans l’espace, mais la mémoire intra-utérine seule, c’est-à-dire, la mémoire de la vie sera héritée par un autre être humain par voie d’un utérus quelconque. Dans ce cas, la mémoire extra-utérine s’efface comme si elle n’existait pas. C’est un résultat fort normal. L’être humain vit pour vivre, et non pour tuer ni pour se tuer. Même s’il tue quelqu’un, c’est pour vivre ou faire vivre les autres. Sinon, la race humaine devait disparaître sans aucune trace il y a quelques millions d’années. Cependant, il n’y a pas de règle sans exception. Si, à la rigueur ou volontairement, un être humain arrivait à tuer pour rien, il devrait s’humilier devant la mémoire de l’être, le dos tourné à la mémoire de la vie, de telle sorte qu’il finisse par dévier de la boucle de Möbius à cause de l’ultime violation des règles naturelles. Qu’est ce qui peut agir sur un être humain aussi gravement ? C’est une incidence intellectuelle de nature à manipuler la mémoire de l’être, une quelconque idée purement abstraite incompatible avec la providence de la nature. Elle n’a donc pas son origine dans la nature, qui finit en conséquence par perdre son axe homologue de rotation dans la mémoire de la vie. Déraillement absolu de la boucle de Möbius.
/29ページ

最初のコメントを投稿しよう!

1人が本棚に入れています
本棚に追加